Le Palais de Tokyo confie l’espace de la « grande verrière » à l’artiste Malala Andrialavidrazana. Cette œuvre monumentale sur un mur courbe de près de 60 mètres de longueur permet à l’artiste de réagencer le travail de photomontages numériques qu’elle montre internationalement depuis 2015 pour en faire une proposition inédite, démultipliée à l’échelle de l’architecture.
Un moment intense, riche en découvertes artistiques et en dialogues visuels. Cette exposition nous invite à plonger dans des récits cartographiques et iconographiques uniques, questionnant les identités culturelles et les enjeux contemporains.
L’expérience est sublimée par une médiation numérique innovante : trois tables interactives, signées par Mosquito, viennent enrichir notre interaction avec l’œuvre et prolonger la réflexion au-delà du visible. Une nouvelle façon passionnante de vivre l’art !
Les Figures de Malala Andrialavidrazana se présentent comme des cartes géographiques, sur lesquelles se superposent des représentations issues de timbres, billets de banque, estampes, publicités et autres sources iconographiques sélectionnées par l’artiste. Si le collage est un art du conflit, où plusieurs réalités contradictoires sont mises en relation, la carte relève de mécanismes de savoir et de pouvoir situés dans l’histoire autant que dans la géographie. « Qui parle ? » et « depuis quel point de vue ? » sont les questions qui se posent au regard de ces outils.
À cette occasion, le Palais de Tokyo s’associe avec le Fonds Yavarhoussen pour créer avec l’artiste un dispositif de médiation interactif réalisé par Mosquito, qui permettra au public d’enquêter sur les sources de cette œuvre.
REMERCIEMENTS
Réalisation multimédia : Emmanuel Rouillier, Mosquito
Développement : Arnaud Martin, 23Forward