The food we love to hate

Au moins une fois dans notre vie, nous avons tous mangé quelque chose qui nous a profondément dégoûtés et dont le souvenir demeure vif. Cette émotion, d’une part, révèle nos penchants personnels liés à notre éducation et à nos expériences de vie. D’autre part, notre réaction physiologique agit comme un mécanisme de défense faisant ressurgir notre animalité. Le contexte dans lequel nous l’éprouvons est un puissant indicateur de la diversité humaine ainsi que de sa complexité. Il nous informe sur nos manières de négocier les démarcations socio-culturelles : différence, cohésion et même exclusion.

https://thefoodwelovetohate.org/

Ce projet prend la forme d’une collecte de contenus dont la participation est ouverte à tous. L’ensemble des contributions est présenté sur un mini-site Internet thefoodwelovetohate.org. Il est parallèlement mis en scène sous forme d’une installation dans une exposition qui présente les fonctionnements du dégoût en lien avec le rejet alimentaire et ses motivations, qu’elles soient physiologiques, éthiques, religieuses, esthétiques, écologiques, etc.